Suspension d’un programme de français de 50 millions $ à l’Université McGill

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Suspension d’un programme de français de 50 millions $ à l’Université McGill : Les conséquences financières catastrophiques pour les universités anglophones

L’Université McGill avait prévu d’investir 50 millions de dollars dans l’enseignement du français aux étudiants, aux professeurs et au personnel, afin de favoriser leur intégration dans la société québécoise. Cependant, le lancement de ce programme a été suspendu à la suite de l’annonce du gouvernement Legault selon laquelle les droits de scolarité des étudiants venant de l’extérieur du Québec seraient doublés. La semaine dernière, la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Pascale Déry, a déclaré que les nouveaux étudiants canadiens hors province verraient leurs droits de scolarité passer d’environ 8 992 $ à environ 17 000 $ l’année prochaine. Quant aux étudiants internationaux, leurs droits de scolarité seront d’au moins 20 000 $ par an.

La ministre Déry présente cette augmentation comme une mesure visant à équilibrer le financement des universités anglophones et francophones de la province. L’Université McGill avait été informée quelques jours auparavant du fait que des changements pourraient affecter sa situation financière, mais elle n’était pas au courant de la nature de ces changements, selon son bureau des relations média. Trouver le financement initial pour cet investissement dans la promotion du français avait été extrêmement difficile pour McGill. L’objectif ultime de ce programme était d’aider les étudiants, le corps professoral et le personnel à s’intégrer pleinement à la société québécoise, en renforçant davantage l’influence déjà importante de leurs talents et expertises dans tout le Québec, a affirmé l’université en confirmant le report du programme de 50 millions de dollars. Les trois universités anglophones du Québec, McGill, Bishop’s et Concordia, ont souligné que la décision du Québec aurait des conséquences financières importantes, voire dévastatrices, pour elles. Le directeur et vice-chancelier de l’université Bishop’s, Sébastien Lebel-Grenier, a déclaré en début de semaine que près d’un tiers des étudiants de Bishop’s viennent de l’extérieur du Québec et que cela aura un impact direct sur leur capacité à les inscrire. Mercredi, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est également opposée à cette décision du Québec, affirmant qu’elle dissuaderait les étudiants de venir à Montréal et les inciterait plutôt à choisir les universités de Toronto, ce qui nuirait à l’économie de la métropole. Valérie Plante a souligné l’importance des talents, des travailleurs et des étudiants pour la croissance économique de la ville. Informations de Verity Stevenson et Matthew Lapierre, CBC News.

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