Des Rafale F3-R de Dassault Aviation en Roumanie : un avertissement clair envers la Russie !

Cette semaine, trois avions de combat Dassault Aviation Rafale F3-R, appartenant à la 30e Escadre de Chasse de l’Armée de l’Air et de l’Espace, ont atterri sur la base aérienne « Locotenent aviator Gheorghe Mociorniță » en Roumanie. Cette mission de l’OTAN est déployée au profit d’un de nos plus proches alliés d’Europe orientale. Les aviateurs français sont venus renforcer leurs homologues roumains face aux pressions constantes de l’aviation stratégique russe en Mer Noire, que Moscou considère comme sa « mare nostrum ».

Déjà à l’été 2022, le chasseur omnirôle Rafale avait protégé l’espace aérien roumain. Ce nouvel envoi de Rafale vise à remplacer les General Dynamics F-16C Fighting Falcon de l’US Air Force, actuellement déployés sur la même base aérienne roumaine depuis trois semaines.

Passer du monoréacteur américain au biréacteur français représente donc une montée en gamme claire pour l’OTAN, et un sérieux avertissement lancé à la fédération de Russie. Le Rafale est aujourd’hui l’un des rares avions de l’alliance atlantique capable de rivaliser avec l’ensemble des chasseurs russes opérationnels, y compris le MiG-31 Foxhound et le Su-35 Flanker-E. Ses capacités avioniques et son armement air-air le lui permettent. En outre, les pilotes du Régiment de Chasse 2/30 Normandie-Niemen et de l’Escadron de Chasse 3/30 Lorraine font partie de l’élite de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Ils représentent donc une menace suffisante pour dissuader toute violation de la souveraineté aérienne roumaine par l’adversaire.

L’enjeu de cette mission est de préserver la sécurité de notre précieux allié européen, dont les eaux territoriales et l’espace aérien sont régulièrement menacés par la marine et l’aviation russes. Pour nos pilotes français, c’est également l’occasion de se mesurer aux avions de combat et de surveillance russes, certains étant très modernes. Les Russes auront donc l’occasion de voir de près l’avion qui leur a fait perdre tant de marchés. Il reste à voir s’ils gagneront en sang-froid au contact de leurs homologues français. Affaire à suivre…

Photo © Armée de l’Air et de l’Espace.